Jérôme Cahuzac s’était fait discret depuis sa condamnation en mai 2018 à quatre ans de prison, dont deux ans avec sursis, pour fraude fiscale et blanchiment de fraude fiscale. Retiré de la scène médiatique depuis sa démission du gouvernement de Jean-Marc Ayrault en 2013 et de sa condamnation, en mai 2018, pour fraude fiscale et de blanchiment d’argent, Jérôme Cahuzac fête ce dimanche 19 juin ses 70 ans. Si Jerôme Cahuzac a été condamné à trois ans de prison ferme, Patricia Cahuzac, jugée pour fraude fiscale et blanchiment avec lui, a été condamnée à deux ans de prison ferme. «Cela m’apparaissait illégal et impossible qu’il n’y ait pas cet aménagement de peine, assure Me Antoine Vey, conseil de Jérôme Cahuzac, joint par Le Figaro. Un registre de communication qui ne suffit pas forcément à expier la faute. Le tribunal a décrit une “faute pénale d’une exceptionnelle gravité”, de la part d’un homme qui “incarnait la politique fiscale de la France”. Avant l’épidémie, ces derniers avaient demandé que leur client bénéficie d’une libération conditionnelle et que son bracelet électronique lui soit retiré. Peut-être. L’attaquant ne cache en tout cas pas sa peine, comme lors du match nul de Toulouse face à Reims il y a dix jours (2-2) où il a ostensiblement ignoré son entraîneur au moment de son remplacement.
Après une rechute à domicile face à Montpellier, les grenats se doivent de redorer leur blason ce dimanche sur le Rocher. Ça recouperait un tropisme toulousain : une génération d’enfer – Etienne Capoue, Cheikh M’Bengue, Franck Tabanou, voire l’international tricolore Moussa Sissoko – éternellement bloquée dans l’antichambre parce qu’on leur a enlevé le germe du «moi je». Après avoir nié durant des mois, avec la défense que l’on connaît, Jérôme Cahuzac finit par démissionner en mars 2013 et par avouer les faits le mois suivant: 3,5 millions d’euros planqués dans des comptes en Suisse, puis à Singapour, sous couvert de sociétés off-shore. Comme lors de son procès, Jérôme Cahuzac a dit avoir décidé de se suicider, avant d’être sauvé par la visite inattendue de son fils. Fin 2011, Patricia Cahuzac m’a affirmé que son mari détenait un compte bancaire à l’UBS Genève (…). Est-ce le geste d’une épouse blessée et délaissée, prête à tout pour faire tomber un mari volage et absent ? En novembre 2011, soit un an avant le scandale, elle a engagé un détective privé, Alain Letellier, pour établir « la matérialité d’une relation extraconjugale »qu’entretenait son mari. Elle a soutenu son amant, entre autres lors de ses débuts en équipe senior.
Elle opère, beaucoup, lui moins, mais il ramène les clients, énormément. Patricia Cahuzac était la femme de celui qui s’est noyé dans le mensonge et a été contraint d’avouer qu’il disposait d’un compte non déclaré en Suisse depuis 1992, transféré à Singapour en 2009. Elle est aussi celle par qui le scandale est arrivé. Or la dermatologue, mariée sous le régime de la communauté, est alors persuadée que son époux a, dans son dos, dissimulé de l’argent pour ne pas avoir à le partager avec elle. Jérôme Cahuzac, qui a payé ses avocats et son amende avec l’argent évadé, a admis avoir commis deux délits : « un délit de fraude fiscale », en ne déclarant pas tous ses revenus, et être « titulaire d’un compte à l’étranger non déclaré ». Une course d’obstacles, estime Antoine Vey, l’un de ses deux avocats. Le chemin sera très long pour retrouver mon estime de moi. Et d’ajouter, concernant sa condamnation à quatre ans de prison, dont deux ans ferme : « À partir du moment où j’avoue et je démissionne, je sais que le chemin va être très long. L’épouse bafouée et humiliée s’est aussi avérée être une pro du coup de pression et une experte des comptes offshore, si on en croit le dossier d’instruction.
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